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Un onzième parlement national pour les jeunes

Projets de loi, partis, élections, rencontres de caucus, amendements, ce sont tous des objets réservés habituellement aux politicien.nes de carrière. Mais pas les 12 et 13 février dernier! C’était au tour des jeunes d’expression française d’entre 14 et 25 ans de prendre la place des député.es, des journalistes et des ministres. La onzième édition du Parlement jeunesse pancanadien (PJP) de la Fédération de la Jeunesse Canadienne-Française (FJCF) s’est déroulée en format virtuel cette année.

Rose Avoine-Dalton

Rose Desrochers se présente au Parlement Jeunesse Pancanadien comme journaliste. Photo: Courtoisie Rose Desrochers

«Le PJP est une simulation parlementaire et un rendez-vous exceptionnel “PAR et POUR” les jeunes, permettant de réunir des Canadien.ne.s d’expression française issu.e.s de diverses communautés et de tisser des liens d’amitié entre eux et elles. Cette expérience formatrice permet d’initier et de sensibiliser les jeunes à la politique canadienne, tout en étant entourés de mentor.es», explique la présidente de la FJCF, Marguerite Tölgyesi, dans un communiqué de presse diffusé à l’occasion du début de l’événement.

Tout au long de l’événement, chaque participant.e prend un rôle distinct, que ce soit comme député, ministre ou journaliste. Rose Desrochers, francophone originaire du Québec déménagée à St. John’s en 2021 pour travailler avec l’organisme Franco-Jeunes de Terre-Neuve et du Labrador, a choisi de se mettre dans la peau d’une journaliste.

Du reportage et de l’apprentissage

«J’ai un baccalauréat en relations et droit internationaux, c’est comme un gros titre pour dire que j’ai beaucoup étudié la politique internationale et aussi le droit.» Avec ces fortes assises académiques, un intérêt notable pour la politique, et d’autres expériences comme journaliste en simulation parlementaire à son actif, la francophone était bien préparée pour la fin de semaine de reportages.

Depuis novembre 2021 la FJCF a offert aux jeunes des ateliers au sujet de la politique et un panel sur le journalisme, tout en préparation pour le rassemblement annuel. En plus, les journalistes ont eu des formations offertes par une employée de Radio-Canada durant les jours avant le PJP.

Desrochers avait hâte de plonger tête première dans l’expérience «Je n’ai pas d’attentes précises, mais je sais que ça va être divertissant. J’ai hâte aussi d’en apprendre plus, durant les formations. […] Dans le stage que je fais, je suis tout le temps en apprentissage continu, donc on dirait que la simulation c’est une affaire de plus que j’ai à apprendre.» dit elle la journée avant le début de l’événement. 

Un PJP en pandémie

La simulation se tient en temps normal sur la véritable Colline du Parlement à Ottawa. Compte tenu des circonstances actuelles, c’est par vidéoconférence que les jeunes de partout au Canada se sont rencontrés. «C’est sûr que c’est dommage le fait qu’on ne puisse pas aller sur les lieux du parlement, on dirait que ça fait l’immersion un peu moins grande. Mais je sais que la FJCF a vraiment travaillé fort pour faire une belle édition en virtuel,» Souligne Desrochers avec confiance. 

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