Société, Sports

La Coupe africaine des nations suivie par les Ivoiriens d’ici

La Coupe africaine des nations (CAN) 2024, dont le pays organisateur, la Côte d’Ivoire, champion d’Afrique après un score de 2 à 1 contre le Nigeria, a offert un spectacle captivant et plein de rebondissements pour les amateurs de football du monde entier; et cela bien au-delà des frontières du continent africain!

Caroline Fortune

Parmi les nombreuses personnes qui ont suivi de près cette compétition se trouvent les Ivoiriens et Ivoiriennes vivant dans la capitale de la province. Pour eux, la CAN n’est pas seulement un événement sportif, mais aussi un lien fort avec leur patrie d’origine et une occasion de célébrer leur identité culturelle.

Ainsi, la CAN 2024 a été marquée par des moments de suspense, des hauts et des bas pour les supporteurs ivoiriens du Rocher. L’équipe nationale de Côte d’Ivoire, surnommée les Éléphants, a suscité beaucoup d’espoir parmi la diaspora ivoirienne, qui a suivi les matchs avec passion et dévouement, à l’instar de Olasade Joane Ahmed qui raconte d’avoir une application sur son téléphone qui lui a permis de les voir en direct .

Elle se dit également «fière et honorée» que ce soit la Côte d’Ivoire qui ait gagné, et «fière de tout ce que le gouvernement ivoirien a mis en place». Ce fut pour elle une belle occasion de parler de son pays avec ses collègues et les amis. Elle ajoute que «grâce aux influenceurs présents là-bas, les gens ont pu découvrir d’autres aspects comme la culture, les mets ivoiriens et surtout l’hospitalité ivoirienne». Le fait que cela fut mis en avant à ce point lui a «vraiment réchauffé le cœur, car c’est une facette importante de notre identité.»

Des buts manqués et atteints

L’impact de la CAN va bien au-delà du terrain de football pour les Ivoiriens de Terre-Neuve-et-Labrador. Ils expriment leur fierté pour leur pays d’origine et leur amour pour le sport qui les unit. 

C’était, selon Olasade, « un bon moyen de faire connaître les différences entre les pays africains », précisant que la compétition s’est déroulée pendant le mois de l’histoire des Noirs.

Cependant, elle constate «que malgré une population afrodescendante grandissante, les différentes associations n’ont pas profité de l’occasion pour se réunir!» 

«Nous sommes des peuples voyageant beaucoup, qui nous retrouvons à Terre-Neuve-et-Labrador, et nous avons perdu une opportunité de nous faire connaître des personnes ici, c’est dommage.»

En assistant à ces moments de football, en présentiel ou à la télévision, un bel esprit sportif s’est montré. En effet, le Maroc, pays demi-finaliste de la dernière Coupe du monde, une première pour un pays africain, a permis le salut des Ivoiriens en battant la Zambie lors de la dernière journée de phase de groupe. Cela a offert la meilleure troisième place aux Éléphants qui furent ainsi sauvés. Les supporteurs des deux pays se sont par la suite soutenus mutuellement tout au long de la compétition.

Finalement, la CAN 2024 a été bien plus qu’un événement sportif pour les Ivoiriens de Terre-Neuve-et-Labrador. C’était une véritable célébration de l’identité et de la passion partagée pour le football. Même à des milliers de kilomètres de distance, ils ont montré que leur lien avec la Côte d’Ivoire reste fort et vibrant, et que le sport a le pouvoir de rassembler les gens, peu importe où ils se trouvent dans le monde.

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